Mouvement pour l'Égalité entre les Femmes et les Hommes

Les femmes sans-abri: une question d'intersectionnalité

Depuis sa création, notre association s’intéresse à différentes problématiques liées à la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

 

Le sujet des femmes sans-abris en fait partie. Le sans-abrisme à Bruxelles, par exemple, recense plus d’hommes que de femmes, mais celles-ci sont plus invisibles que les hommes. C’est pourquoi nous nous sommes penchées sur la question à travers différents articles de recherche.

Nos publications

Mythes sur le sans-abrisme féminin

Cette recherche nous a permis de faire le point sur les différentes idées reçues quant au sans-abrisme féminin.

 

Nous abordons le fait qu’il est difficile d’évaluer le phénomène du sans-abrisme féminin, en raison de l’invisibilité de ces femmes dans la rue, notamment.

Nous parlons également de l’augmentation des femmes sans-abri, liée directement à l’augmentation du sans-abrisme en Europe.

 

D’autres mythes abordés sont la question des migrantes dans la rue (mythe selon lequel les femmes sans-abri sont majoritairement migrantes), la supposée fainéantise des femmes sans-abri, le choix de leur position sans domicile, la toxicomanie chez les femmes dans la rue, la protection de ces femmes face au dangers de la rue et finalement, le fait que les femmes dans la rue ne veulent pas en sortir.

 

Nous nuançons tous ces propos et croyances sur les femmes sans-domicile. Le pdf est disponible ici.

Réponse des femmes sans domicile à la stigmatisation

Après avoir passé quelques entretiens avec des femmes sans-abri, nous avons observé la stigmatisation de celles-ci par le groupe dominant.

 

Leur réponse : cette situation malheureuse ne provient pas d’une faiblesse et peut arriver à n’importe qui. Elles soulignent également que les personnes sans domicile fixe s’entraident bien plus que les personnes n’appartenant pas à cette catégorie sociale.

 

Vous trouverez l’article complet ici.

Sans-abrisme des femmes et inégalités de santé

Si la santé et le sans-abrisme sont deux sujets intimement liés, l’on observe que les femmes sans-abri souffrent d’autant plus que les hommes.

 

L’explication de ce phénomène réside dans le fait que la santé des personnes est liée à leur position sociale. Si les personnes sans-abri sont « en bas de l’échelle » sociale, alors les femmes sont plus bas que les hommes. Ceci représente le concept que nous appelons « stratification sociale« .

 

Ensuite, nous développons le principe d' »exposition différentielle« , qui consiste en l’idée qu’en fonction des diverses positions sociales, différents patterns sociaux liés aux maladies sont retrouvés.

 

A ce concept se lie celui de la « vulnérabilité différentielle« : il faut d’autres facteurs de risques pour que l’exposition conduise à un problème de santé.

 

Les « conséquences différenciées » sont le dernier mécanisme: ce sont les conséquences socio-économiques que peut avoir un événement lié à la santé pour un individu ou une famille. Ceci s’illustre par exemple par le fait que la mauvaise santé d’un individu s’étend généralement à la famille et diminue alors les coûts de l’éducation, par exemple.

 

Les femmes sans domicile sont sujettes à une plus mauvaise santé à cause de leur statut de femme ET de sans domicile.

 

Notre article entier à retrouver ici.

Georgette

En plus de nos parutions plus scientifiques, nous avons également recueilli le témoignage de Georgette, une femme sans-abri dont l’histoire nous semble importante à partager. Vous trouverez cet article ici.

 

Victime de violences conjugales, sans-abri ou mal logée, Georgette représente bien la trajectoire difficile d’une personne qui n’a d’autre choix que de dormir dans la rue.

Associations femme sans-abri

Vous trouverez ici des associations pour les femmes sans-abri dont certaines sont également des maisons d’accueil.

www.ama.be

www.talita.brussels

www.ilot.be

 

 

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